Détection et caractérisation des nanomatériaux dans l’environnement
Comme pour tous les nouveau produit, les régulateurs de l’environnement tentent actuellement de quantifier le destin et les effets des nanomatériaux artificiels (ENM) dans l’environnement. Une difficulté majeure est que peu de données sont disponibles sur leurs concentrations dans le milieu naturel. Compte tenu du manque de méthodologie pour détecter les ENM dans l’environnement, des travaux sont actuellement en cours dans notre laboratoire pour développer des techniques analytiques sensibles et robustes, basées en grande partie sur ICP-MS à part unique, qui sera utilisé pour quantifier les ENM dans l’environnement. Parallèlement, le travail se concentre sur les méthodes pour caractériser les colloïdes et les nanoparticules dans les milieux environnementaux et biologiques.
Ce travail a montré que, en raison de la grande hétérogénéité chimique et physique des systèmes environnementaux et de la nature de chacun des signaux analytiques, des données de techniques multiples sont nécessaires pour caractériser correctement ces systèmes dynamiques. Nous avons mis en place un laboratoire d’analyse avancé capable d’examiner la stabilité des systèmes colloïdaux (nanoparticules) en utilisant des techniques telles que la diffusion dynamique et statique de la lumière (DLS), la spectroscopie de corrélation de fluorescence (FCS), l’ultracentrifugation analytique (UCF), l’analyse de suivi des nanoparticules (NTA), ICP-MS à part unique, chromatographie hydrodynamique (HDC), microscopie à champ sombre (DF) / imagerie hyperspectrale (HSI) et qNano.
Ce contenu a été mis à jour le 16 mai 2022 à 15 h 07 min.